Tome 4 : Perceval et le Dragon d’Airain

Tome 4 : Perceval et le Dragon d’Airain

Perceval et le Dragon d’Airain est le quatrième tome de la bande dessinée Kaamelott.

Synopsis

Le terrible Dragon d’Airain s’est réveillé ! N’écoutant que son courage, le Chevalier Lancelot se lance au galop vers le village menacé pour terrasser le monstre. C’est compter sans l’intervention du Chevalier Perceval, bien décidé à s’acquitter lui-même de cette Quête, secondé par son furet de guerre.

Fiche Technique

Couverture de l'édition de luxe de Perceval et le Dragon d’Airin

Scénario : Alexandre Astier
Dessin : Steven Dupré
Couleurs : Benoît Bekaert
Date de parution : 25 novembre 2009
Nombre de pages : 48
Format : grand format (240x320x12mm)
Éditeur : Casterman
Collection : Univers D’auteurs
ISBN : 2203024801

Résumé détaillé

Des villageois effrayés ? Un terrible Dragon d’Airin ? Qu’à cela ne tienne : Lancelot du Lac s’en occupe ! Ou presque, car Perceval compte bien lui aussi accomplir cette mission : après tout, les dragons ne sont pas dangereux. Karadoc n’est pas de cet avis, et c’est accompagné de son redoutable furet de guerre que l’aventurier en bleu prend la route. Alors qu’après avoir rabroué un vieux boiteux qui voulait le ralentir, attelé son cheval d’un onagre poussiéreux et chevauché à bride abattue, Lancelot parvient au village, la nuit tombe et le dragon se déchaîne. Rusé, le Chevalier Errant met à contribution les villageois pour hérisser de pieux la place du village, de manière à empêcher le monstre de se poser entre les habitations ; son arme de jet apprêtée, il se prépare à occire la bête quand débarquent, surpris, Perceval et Karadoc.

Car si Perceval a quitté Kaamelott seul, le Roi Arthur ne l’entend pas de la même oreille et a aussitôt dépêché Karadoc sur ses pas. Perceval ayant lui aussi rencontré le vieux au bord du chemin, mais l’ayant écouté comme à son habitude, il est désormais en possession d’un furet de combat aux compétences accrues : il imite les gestes de son maître. Cela a ses avantages, mais aussi ses limites, comme quand les compères se retrouvent avec vingt-cinq stères de bois pour le feu ou un bon quintal de gibier pour le repas.

Et c’est une lutte interne entre Chevaliers qui s’engage, deux méthodes et deux visions s’entrechoquant au milieu d’un village sinistré. Lancelot prône la force brute, et tente à plusieurs reprise d’abattre sa cible au vol au moyen d’une boule de bois hérissée de piques ; Perceval, assurant que le dragon n’est pas dangereux, se fait fort de déjouer les tentatives de meurtres de son comparse en blanc, pour la plus grande ire de celui-ci. Peu à peu, les villageois choisissent leur camp, qui avec le Chevalier Errant, qui avec le Chevalier au Furet Blanc. La lutte se poursuit et le Dragon demeure invaincu. Au milieu de tout cela, une fillette interroge régulièrement Perceval, en vain : un lézard a-t-il des ailes ?

Alors que les stratégies n’aboutissent nulle part et que les esprits s’échauffent autant que le souffle du Dragon, Arthur et Léodagan font leur entrée, à temps pour empêcher un Lancelot hors de lui de transformer le furet de guerre saboteur d’onagre en chair à saucisse. Son maître, parti s’excuser auprès du Dragon pour la rudesse du bras droit de Kaamelott, prend finalement le temps de répondre à la fillette : non, à son avis, les lézards n’ont pas d’ailes. Penaude, la fillette libère donc le petit prisonnier qu’elle transporte dans son sac : un bébé Dragon d’Airin. Sa progéniture retrouvée, le Dragon part sans demander son reste.

De retour à la Table Ronde, Perceval tente d’expliquer à l’assemblée l’utilité de la méthode de persuasion qu’il a mise en œuvre avec son furet, qu’il a gentiment laissé à la fillette. Mais la poule qu’il a choisie comme cobaye est peu coopérative et refuse d’obéir à ses injonctions. Ce qui n’est pas le cas de Karadoc, impressionné par tant de maîtrise et de fermeté. Arthur soupire.

Édition de luxe

Perceval et le Dragon d’Airain est disponible en édition de Luxe. Elle comprend une couverture différente avec le logo imprimé en couleur dorée, les 46 pages en encrage noir et blanc sur papier crème épais, ainsi que 16 pages de supplément.

Aperçu

Perceval et le Dragon d’Airin − page 1

Perceval et le Dragon d’Airin − page 1

Perceval et le Dragon d’Airin − page 2

Perceval et le Dragon d’Airin − page 2

Perceval et le Dragon d’Airin − page 3

Perceval et le Dragon d’Airin − page 3

Une réponse à “Tome 4 : Perceval et le Dragon d’Airain

  1. Julian McDONUT's dit :

    Je viens de le lire, et il est génial,
    l’intrigue est amenée de manière très fine, perso je me suis fait banaer jusqu’à la fin, j’étais persuadé que le vieux mage-clochard y était pour quelquechose :D

    Bon ça fait quand même drôle de voir Karadoc et Perceval s’engueuler à ce point,
    mais ça reste tout à fait dans le ton.
    Le rôle de Lancelot est juste parfait, ça colle à 100% au perso de Kaamelott,
    et le rôle de la petite fille est assez génial, on se retrouve à rechercher toutes ses apparitions depuis le début, pour voir comment on s’est berner en beauté :p

    Chapeau bas mister Astier..

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