Un article sur Kaamelott dans Studio Ciné Live !
Merci à Fanpom de Carmélide.net pour le scan de l’article de Studio Ciné Live qui consacre une double page entière au livre VI de Kaamelott :
(L’article n’étant pas très lisible j’ai réécris la plus grosse partie ci-dessous, veuillez-donc m’excuser pour les éventuelles erreurs de retranscription)
Les baltringues de la Table ronde rappliquent. Gaffe aux arpions, c’est du lourd. De la génèse même. Qu’il faudrait voir à pas confondre avec de la génoise, vu que ça se croûte pas, la génèse. En revanche, ça surprend de repartir 15 ans en arrière. Les gusses du Graal ont de la couenne en moins, des cheveux partout et des romains pleins les savates. Le Romain est encombrant. Surtout à Rome. Surtout quand il veut alpaguer la Bretagne. En vertu de quoi, le centurion Arturus, un frisé qui en a dans le trognon, est expédié en terre bretonne avec une armure de général pour faire officiel. Il est autochtone de là-bas. Arturus, il saura y faire pour annexer l’indigène. Après il y a des histoires de sénateur, de couronnement, de fée, de menuiserie, d’enchanteur et quelque cas d’hirsutisme. Alexandre Astier et ses compères turbinent depuis le 4 juin pour tourner ça. Ils ont sué à Cinecittà, maltraité des massifs bretons, claqué de la rotule en nocturne à Lyon, embarqué François Levantal, Patrick Chesnais, Tcheky Karyo, Pierre Mondy, Marthe Villalonga, Manu Payet et d’autres gratinés dans leur excursion.
BAROUFS CHEZ LES BRANQUES
En décembre dernier, Macrinus et Cordius en etaient encore à se demander qui étaient les deux branques en train de beugler comme des putois, « Putain, mais c’est pas vrai, qu’est-ce que c’est que ce bordel ? » interroge Macrinus, un type pas fixé vestimentairement, qui porte jupe et bermuda sous la tête de Tcheky Karyo. « Ces types ont été arrêtés alors qu’ils attaquaient le camps », qu’il fait à Cordius, un blond sapé façon conserve, nommé Pascal Demolon qui ferait poiler une conduite de gaz. « Combien ils etaient ? » grogne l’autre. « Comment ça combien ils etaient ? » s’étonne Cordius. « A attaquer le camp ? » s’énerve Macrinus. « Non, mais vous avez tout sous les yeux là », répond le blond. « Ils ont attaqués le camp à deux ? » Un flottement. « Voilà. Apparemment ils viennent de Vannes », confie Cordius. « Ouais de Vannes , ouais ! Détachez-nous, on vous (illisible) »hurle Karadoc, qui a toujours la bobine de Jean-Christophe Hembert. Il a un mouton mort sans manches sur le dos, un grand futal en coton avec vue sur ses orteils. Y’aurait aussi des choses à dire sur ses tendances couturières.« En retournant aux sources de la légende, on va comprendre beaucoup de choses, qu’il explicite à la fin de la prise. Notamment pourquoi Karadoc porte une telle affection à la nourriture. Sur ce, il gueule : « Silence ! » C’est qu’il est aussi premier assistant, directeur artistique, bras droit d’Astier et garni d’une sacrée paire de cordes vocales. « Ohé, ça va pas ? Tu m’as fait sauter le tympan là ! »sursaute Astier.
RAZZIA SUR LA BOUFFE
On entendrait une armure poussée dans le studio. Dans un coin, Merlin, en toison brune et bure blanche, gratte le sol du bout de la sandalette. « Ah ben te revoilà, toi », s’enthousiasme une assistante. « C’est bien mon problème, on ne me voit que quand j’ai plein de cheveux sur la gueule. Alors qu’en vrai je suis glabre et beau », renaude le velu. Le père Blaise, un echalas qui doit afficher le mètre 99 à l’altimètre, se faufile en douce derrière un pan de tente. Il a des bidules entre les oreilles. Des poils, c’est ça. Des tifs. Une tignasse , en somme. « Pascal Demolon, tu sais qu’une carrière est faite d’opportunités, faut pas que tu la rates, celle-là », qu’il braille l’Astier en cherchant Boucles d’or qui s’est calté rayon casse-dalle. Va y avoir de l’imbroglio entre Demolon et Levantal, retapissé en éminence romaine un brin à cheval sur le protocole. Qui est pas vraiment au point. Autour, il y a une ébauche de tente romaine, des faux légionnaires, du crachin en aérosol, un chariot boueux, des boucliers en toc, un brasero qui brasille et Astier emmitouflé dans un plaid. Dehors, il y a Lyon sous les étoiles. « Il reste trois jours de tournage, c’est triste, ça fait quatre ans qu’on travaille ensemble, j’ai pas envie que ça se termine », soupire Anne-Gaëlle, la costumière. Et nous donc.
C’est moi ou Pierre Mondy a trop la classe en armure ?
Ha oui je l’avais vu, mais comme Boucot, très moyen… En fait on n’y apprend rien, on sent que l’auteur aime bien Kaamelott mais c’est tout…
Je viens de « tomber » sur ce site ce soir,et vu l’heure je vais aller dormir et découvrirai la suite plus tard!
mais une question me tarrode:
Quand aurons nous le livre VI à la télévision?
D’après ce que j’ai entendu en avril/mai. (Sans garanti) :)
Tiens c’est marrant je trouve au contraire de vous que cet article est super bien écrit !
Bon, pour les infos il faudra aller chercher ailleurs mais au moins, le journaliste a rendu hommage à Kaamelott par son écriture !