Yes! Une bonne critique!
Et par un bon critique en plus. Le Figaro (et non pas Métro, pseudo-journal distributeur de publicité) publie une très bonne critique du Prime:
Le programme court tient-il la distance sur deux fois 52 minutes ? La réponse tient en un mot : oui. Alexandre Astier a su construire un scénario qui tient en haleine en évitant le piège d’une succession de gags et apporte une dimension supplémentaire à l’histoire, notamment en tournant beaucoup en extérieur. Comme l’explique Alexandre Astier : « L’écriture est plus compliquée, plus structurée, ce qui n’empêche pas qu’il faut garder la fraîcheur du ton. Le livre V est très sombre, rien ne va plus au royaume et le mauvais côté des choses prend la plus belle part. » Pour autant, on rit toujours autant et on se délecte de dialogues savoureux qui émaillent le scénario – et de citations latines qui ne veulent rien dire, mais « ce sont des citations latines ».
ça fait plaisir de lire ça! Le journaliste précise quand même que « ceux qui n’auraient jamais vu Kaamelott auparavant risquent d’être un peu perdus ».
On apprend aussi plus de détails sur le début de l’épisode tant attendu:
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Le premier épisode s’ouvre sur une carriole qui traverse des contrées enneigées pour rejoindre le royaume de Kaamelott – l’équipe a délaissé les studios de Villeurbanne pour tourner du côté du mont Gerbier-de-Jonc (Ardèche). À l’intérieur, les insurgés Loth, roi d’Orcanie (François Rollin), le seigneur Dagonet (Antoine de Caunes) et le chevalier Galessin duc d’Orcanie (Alexis Henon) qui ont raté leur putsch contre Arthur (Alexandre Astier). Ils ont décidé de « renouer le dialogue » avec lui. En gros, de faire repentance. Un Arthur en petite forme : Lancelot (Thomas Cousseau) s’est exilé et habite désormais une grotte perdue dans la montagne où un mystérieux homme noir, style Dark Vador, vient lui rendre visite ; Mevanwi (Caroline Ferrus), redevenue l’épouse de Karadoc (Jean-Christophe Hembert) après avoir été un temps celle d’Arthur par effet de troc, regrette son ancien statut ; d’autant que Karadoc et Perceval (Franck Pitiot), criblés de dettes, travaillent durement à la taverne et envisagent de créer « un clan autonome », c’est la mode à Kaamelott ; une sale ambiance qui fait qu’Arthur a de sérieux doutes sur sa quête du Graal…
Par la suite, Alain Chabat fera une entrée fracassante en duc d’Aquitaine avec sa nouvelle femme. La précédente est morte, « les articulations ne soutenaient plus son poids. Elle a commencé par se remplir d’eau par les coudes…». Pas de doute, on est bien dans Kaamelott…
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